Les spécialités culinaires nantaises

On vous le concède, quand on pense gastronomie, on ne pense pas forcément Nantes.
Pourtant, la Cité des ducs est à l’origine de quelques pépites culinaires. Voici quelques spécialités nantaises à déguster lors de votre séjour.

La mâche nantaise

Eh oui, cette salade à petites feuilles a tout d’une grande. La Mâche nantaise bénéficie d’une appellation protégée par indication géographique protégée (IGP). En Loire-Atlantique, on commence à cultiver la mâche depuis la première moitié du XIXe siècle, soit au début du maraîchage nantais

Le curé nantais

Au XIXe siècle, un curé de passage à Saint-Julien-de-Concelles, rencontre Pierre Hivert, un agriculteur local et ensemble, ils créent un fromage carré, appelé « Régal des gourmets ». Plus tard, ce fromage assez fort, au lait cru, à pâte molle percée de petits trous, est rebaptisé « Fromage du curé » puis « Curé nantais ». Aujourd’hui, c’est à Pornic qu’il continue à être produit.
Il est à déguster chaud et fondu dans un croustillant ou dans un burger !

Le canard nantais

Également connu sous le nom de canard de Challans, ce canard est renommé bien au-delà des tables nantaises. Ce canard à la chair fine et réputé élevé en plein air serait issu, à l’origine, d’un croisement entre le canard de Rouen et le canard sauvage.
On le savoure généralement avec une sauce au… muscadet et des pommes !

Les pâtisseries et confiseries nantaises

A Nantes, mais plus exactement dans le Pays de la Loire, il existe de nombreuses spécialités au rayon des pâtisseries et des confiseries. Les mets que nous allons vous présenter sont appréciés dans le pays Nantais, autre surnom apporté par les spécialistes culinaires. Nous en avons sélectionnés quelques-uns pour vous mettre l’appétit sur le bout de la langue…

Le gâteau nantais

C’est sans doute l’une des spécialités nantaises les plus connues – et appréciées – des Nantais. Ce gâteau est caractéristique de la pâtisserie du début du XXe siècle, avec ses notes exotiques, apportées par le rhum brun.
Institution des tables nantaises, chaque restaurant y apporte sa touche personnelle.

Les bottereaux

S’il se nomme ailleurs crouchepette, merveille, oreillette, ganse ou encore bugne, le bottereau, lui, est bien nantais. Ces petits beignets en forme de losange tirent probablement leur nom du beurre, qui les compose. Si on les consomme quasi exclusivement à la Chandeleur, en lieu et place des crêpes, ils sont composés des mêmes ingrédients que ces dernières.

Le petit mouzillon

Ce biscuit, friable, sucré, sec et léger est croustillant lors de sa mise en bouche. Ce biscuit à la forme d’une couronne dentelée comporte un trou en son centre.
Son créateur, M. Guillaud, en 1848 a bénéficié de l’entre-deux guerres pour que sa notoriété augmente. En effet, à ce moment-là la plupart des médecins préconisaient ce biscuit par rapport aux autres biscuits de régime puisqu’il ne comporte aucun composant gras ni de sel.
Ce biscuit présente un autre avantage, celui d’être « multi-usage » : il se marie très bien avec le thé ou en dessert pour clôturer un repas.

La fouace nantaise

Une vieille pâtisserie qui remonte à l’Empire Médiéval, la fouace nantaise s’assimile à une pâte levée hésitant au milieu du pain et du gâteau. Sa composition est assez simple avec de la farine, du levain, du lait et de l’eau. Des variantes existent avec du sucre et du beurre.
La fouace nantaise s’accompagne du vin blanc appelé le muscadet.

Le berlingot

On confectionne cette friandise à Nantes depuis le XIXe siècle. C’est une cantinière des armées du Consulat puis de l’Empire, Mme Couët, qui aurait obtenu cette recette en remerciement de la part d’une pauvre femme à qui elle aurait fait une aumône. De retour à Nantes, elle transmet cette recette à sa fille qui commence à vendre ses friandises sous le porche d’un immeuble où son mari est concierge. La recette est reprise et reprise, notamment par Pierre Bonté, confiseur qui peut se permettre une plus large production.
Mais qu’importe, le berlingot et la marque de la fille, devenue Mme Renaudineau « À la Renommée » sont nés, à Nantes.

Les rigolettes nantaises

En 1902, Charles Bohu, confiseur qui vend notamment… des berlingots, décide de transformer un peu la recette pour créer une nouvelle confiserie, les rigolettes. Plus tendre que le berlingot, il s’agit d’une coque de sucre cuit contenant une marmelade de fruit. Charles Bohu vend ces gourmandises dans son magasin au 26 rue de la Marne, dont la devanture avec la mosaïque bleue est culte et bien connue des Nantais.
Désormais, on craque aussi pour les rigolettes au caramel au beurre salé ou chocolat praliné.

Le petit beurre

Last but not least, la plus connue des spécialités nantaises est sans doute le petit beurre.
Né dans l’usine LU, quai Ferdinand Favre, le petit beurre Lefèvre-Utile a traversé non seulement les frontières mais aussi les générations.
Savez-vous d’où vient sa forme si particulière ? Il est composé de 4 coins pour les 4 saisons, de 52 dents pour les 52 semaines de l’année. Quant aux 24 petits points que l’on distingue sur sa surface, ils représentent les 24 heures de la journée. Vous aussi, ça vous ramène en enfance ?